mercredi 10 juin 2015

La curiosité est un péché mortel, Ann Granger

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Une intrigue assez simple portée par des personnages attachants et un style rythmé !

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Parce qu’elle est trop directe, ou tout simplement parce qu’elle dit ce qu’elle pense (comble de l’impudence pour une jeune dame de compagnie dans le Londres victorien), Lizzie, au service de sa tante Parry depuis quelques mois, est envoyée à la campagne pour soutenir Mrs Carven après la mort mystérieuse de son nouveau-né. L’intrigue est assez classique : un chasseur de rats est trouvé mort dans le jardin par Mrs Craven et des gitans s’installent non loin du village, fournissant tout une horde de coupables idéaux.
En cette semaine de parution du tome 3 et histoire de publier mes articles dans l’ordre, petite revue de ce livre au titre étonnant que j’ai lu il y a près d’un an, pendant les deux jours qui ont suivi sa parution. Oui parfaitement, je suis très très fan ! Simple et assez prévisible, l’intrigue m’avait moins emballée que celle du premier tome. En revanche, j’ai adoré la relation douce et pleine d’amour et de respect qui s’épanouit entre les deux personnages principaux et la témérité de Lizzie qui n’hésite pas à traîner dans les cimetières, à rencontrer les gens du voyage et à se mettre en danger pour résoudre le mystère.

Ce que j’aime aussi dans cette série, c’est le côté anachronique de son personnage principal. Lizzie est une femme contemporaine parachutée dans le 19ème siècle. Sa façon de questionner le monde qui l’entoure, de ne pas se contenter des évidences et des conventions et d’oser est rafraîchissante à côté d’autres romans se déroulant à la même époque. L’auteur a créé un personnage féminin à la fois extrêmement puissant et très sensible et c’est un plaisir que de la voir évoluer.

Je vais donc de ce pas, dévorer le troisième tome !




Au fil des pages :

« C’est toujours la même chose quand la police est face à des gens respectables qui occupent une position en vue dans la société. Ils sont les premiers à écrire au Times pour se plaindre de la déliquescence de l’ordre public et de l’incapacité de la police à y porter remède. Mais quand un policier leur demande de l’aide et ose poser une botte sur le seuil immaculé de leur maison, c’est une autre chanson. »

Dans la série :
Un intérêt particulier pour les morts - Série Benjamin Ross Tome 1

Je le conseille à… tout le monde, vous l'aurez compris !

2 commentaires:

  1. Ok, il va vraiment falloir que je me plonge dans cette saga, l'ère Victorienne est très très séduisante... !

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    1. Elle vaut le coup je trouve, plus encore que les classiques Anne Perry qui sont pourtant beaucoup plus connus !

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