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Un roman original auquel manque peut-être un grain de folie et de jusqu'au-boutisme !
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Perdu dans la campagne française, un couvent abrite une trentaine d’hommes et de femmes. Dévoués à leur déesse, ils la célèbrent chaque jour, lui vouent un culte et consacrent chaque minute de leur journée à l’honorer. Cette déesse, c’est la Littérature. Ces moines, ils sont écrivains.
Willy a seize ans quand il rejoint Notre-Dame des Lettres. Après son année de noviciat, il doit choisir une spécialité, roman, théâtre, poésie, jeunesse... Le roman raconte le quotidien du jeune homme dans le couvent.
J’ai beaucoup aimé l’histoire que l’auteur développe, l’environnement dans lequel elle nous emmène, mais j’ai trouvé un peu dommage de ne pas aller plus loin que le simple quotidien du couvent. Je crois qu’il m’a manqué une histoire plus large que les atermoiements de Willy et les histoires de cœur fugaces de ses amis. Je suis en quelque sorte restée sur ma faim : l’histoire est originale, prometteuse, mais je l’ai senti s’essouffler au milieu du livre. Le thème est la religion de la Littérature, j'aurais adoré que l'auteur le pousse jusqu'au bout, encore plus loin, dans tous ses retranchements...
Cela dit, les bonnes idées et les belles réalisations sont légion dans ce premier roman inventif et complètement inclassable. La religion de la Littérature (proche dans ses rites de la religion catholique) et le dévouement de ses adeptes inspirent la lectrice que je suis. Les personnages sont très réalistes, à la fois dans leur psychologie très bien construite et dans leurs émotions et leurs doutes qui sont touchants.
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