lundi 10 avril 2017

Chuchotements dans la nuit, Howard P Lovecraft ; adaptation radiophonique par France Culture



Vous avez bien une heure !



Tout commence avec des lettres. Une correspondance entre Albert Willmarth et Henry Akeley. Le premier est professeur d'université, le second ermite dans les montagnes du Vermont. Rationnel, le premier démontre scientifiquement dans un article de revue que les monstres prétendument aperçus par des paysans de la région du second ne sont que fables. Le second lui répond avec des preuves. Qui croire ?

Aujourd'hui je vous parle de l’adaptation radiophonique par France Culture du roman de Howard Phillips Lovecraft, Chuchotements dans la nuit.

Pour l'écouter :


Les œuvres de Lovecraft sont passées il y a dix ans dans le domaine public, une nouvelle traduction de Chuchotements dans la nuit (ou dans les traductions précédentes Celui qui chuchotait dans les ténèbres) par François Bon sort très bientôt aux éditions Points. Il s'agit d'un court roman qui aborde dans le plus pur style de l’horreur lovecraftienne le thème des formes de vie extraterrestres.

Deux mots : terrifiant et jouissif.

Pendant toute l'heure d'écoute, mon petit cœur a battu tout vite. L'angoisse monte progressivement, la construction du texte est magistrale et l'adaptation radiophonique est d'une très grande qualité : de bons acteurs et des effets jamais gratuits servent la progression implacable de l'histoire. Jusqu'à ce que l'horreur se referme sur le personnage principal - et sur l'auditeur.




Les petits hommes verts

Ce qui m'a marqué surtout c'est le mélange de désuétude et de modernité de Lovecraft. Dans cette longue nouvelle de 1927 il aborde le sujet des formes de vies extraterrestres d'une façon très moderne pour l'époque, notamment scientifiquement ; tout en gardant les codes de référence du genre : des hommes verts, une intelligence supérieure et des intentions obscures.


L'info geek

C'est Edgar Rice Burroughs, l'auteur de Tarzan, qui décrit pour la première fois des extraterrestres avec la peau verte dans A princess of Mars. En... 1912 ! En revanche, s'ils sont bien verts (« of a very light yellowish-green color »), ses martiens n'ont rien de petit : ils mesurent environ 15 pieds (soit environ 4,5 mètres), rien que ça !

« They seemed mostly head, with little scrawny bodies, long necks and six legs, or, as I afterward learned, two legs and two arms, with an intermediary pair of limbs which could be used at will either as arms or legs. Their eyes were set at the extreme sides of their heads a trifle above the center and protruded in such a manner that they could be directed either forward or back and also independently of each other, thus permitting this queer animal to look in any direction, or in two directions at once, without the necessity of turning the head. »

Edgar Rice Burroughs, A princess of Mars


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